ParallaxCities
Automne 2019
Inspiré des expériences de la dérive urbaine ainsi que l’idée de la psychogéographie, ParallaxCities est un projet d’application mobile et d'objet intégré qui permet aux gens de découvrir une ville via les sens et sous un autre regard.
L’application met en relation deux individus ayant chacun un rôle différent. Leur seul moyen de communiquer est via l’échange de paroles. Chaque ville couverte par l’application est dotée d’un pavillon itinérant illustrant une parallaxe de la forme de la ville. Les parcours effectués dans l’application se dessinent sur les pavillons traçant ainsi la ville explorée.
Ce projet est réalisé dans le cadre du cours Rélexion et intervention ex-dimensionnelles: Projet de pavillon « hors échelle », dirigé par Christophe Guignard.
Logiciels utilisés: Rhino, Illustrator, Photoshop
En collaboration avec Paula Raichman & Shanie Dorais
concept
fonctionnement
Pour qu’il y ait connexion entre un pilote et un explorateur, chacun doit faire un choix.
Le pilote, lui, doit choisir une carte neutre en ne sachant ni la situation géographique de la carte ni son année parmi une sélection de cartes prédéterminées en fonction des choix des explorateurs connectés.
En plus de son emplacement réel, l’explorateur doit choisir une ville de pilote, soit sa propre ville ou une autre dans le monde.
La connexion se fait quand un pilote choisit la carte de la ville sélectionnée comme carte de pilotage par un explorateur.
L’expérience du pilote se résume à donner des directives de parcours devant son écran, sur lequel il voit l’emplacement de l’explorateur sur la carte de pilotage et ainsi se créer une carte mentale.
Lors de son parcours, l’explorateur peut partager des photos et des audios au pilote. Cependant en considérant l’ère “selfie” dans laquelle nous vivons, où les gens ne prennent une cinquantaine de photos de la même chose pour absolument aucune raison pertinente, on a décidé de limiter le nombre de souvenirs d’un parcours ; un peu comme les appareils jetables avec leur longueur de pellicule limitée.
En limitant l'accès au téléphone, on oblige l'explorateur à porter attention aux détails qui l’entourent et qu’il puisse alimenter l’imaginaire du pilote.